Oui, vous avez bien lu ! Ce billet clôture les aventures parisiennes de Dr.jéjé et de Latourbe. Je sais que vous êtes terriblement tristes et je vous comprend, mais Dr.jéjé doit quitter Paris (et même la France) pour partir vers de nouvelles aventures... Ceci dit, Dr.jéjé et Latourbe tiennent à vous remercier pour avoir été, au fil du temps, de plus en plus nombreux à nous suivre, ainsi que pour votre indéfectible fidélité tout au long de nos visites. Pour pallier le manque que va inévitablement créer le départ de Dr.jéjé, je vous invite à vous replonger dans nos excursions passées. Ces dernières (un peu plus de 90), nous ont permis de vous faire découvrir - ou redécouvrir - une sélection de monuments, musées et autres lieux pittoresques. L'objectif du blog n'a jamais été d'être exhaustif, et pour diverses raisons, l'intégralité de nos découvertes n'y apparaissent pas. Aussi, il est indéniable qu'il manque quelques lieux (mais pas beaucoup) qui auraient eu toute leur place ici (là encore, les causes sont multiples mais je n'ai pas le temps de vous en parler parce que je dois préparer mes bagages : je vais passer un mois de vacances dans le sud-ouest !). Allez, pour tenter d'atténuer votre déception on va se quitter en fêtant... le 14 juillet. Pour ceux qui ne connaissent pas, vous pouvez regarder ici. Direction avenue des Champs-Élysées pour assister au traditionnel défilé militaire. Je tiens à préciser que Dr.jéjé appartient à la catégorie de ce que beaucoup nomment couramment des « Français de souche ». En revanche, Latourbe est une Basque (une vraie, vous savez, avec des ancêtres bergers et tout et tout...). Vous l'avez compris, il a fallu que Dr.jéjé négocie avec beaucoup d'habileté pour la convaincre d'assister au défilé...
Il est 10h, la garde républicaine (à gauche) accompagne l'arrivée du président de la République. On est arrivé trop tard pour avoir une bonne place, mais regardez bien, il y a Nicolas Sarkozy dans la Jeep (tout à droite) !!!
À 10h40, un défilé aérien ouvre les festivités. Regardez : bleu-blanc-rouge... c'est beau hein ?
Juste après (10h45), le défilé à pied débute. Bon franchement, il vaut mieux le regarder à la télévision, sauf si vous réussissez à vous réveiller suffisamment tôt pour être sur les Champs à 6h du matin afin d'obtenir une bonne place.
En fait, le mieux c'est de se balader un peu à l'écart du défilé. Par exemple, ici il y a les gardes républicains qui se reposent avec leurs chevaux. Attention au crottin ! J'ai même photographié Latourbe avec un garde et son cheval...
Allez on retourne sur les Champs ! Incroyable, je n'ai jamais vu autant de monde... Ça fait plaisir de voir que le peuple français n'a pas perdu sa fibre patriotique.
Le défilé des troupes motorisées est très impressionnant, en particulier ces énormes chars de combat .
Un peu avant midi le défilé se termine. Tiens, ce tank a l'air perdu...
Dans la soirée (vers 23h), nous sommes partis voir le feu d'artifice accompagnés d'une bonne bouteille de champagne... Pour ce faire, on a stratégiquement décidé de le regarder depuis le parc de Belleville, et d'éviter ainsi les lieux touristiques pour être un peu tranquilles. Et bien c'est manqué, c'était bourré de monde !
On a quand même réussi à récupérer cette photo...
Voilà, les aventures de Dr.jéjé et de Latourbe à Paris se terminent ici !
(restez abonnés, il se peut que Dr.jéjé fasse encore parler de lui...).
jeudi 14 juillet 2011
mardi 12 juillet 2011
15ème arrondissement
Ça y est, avec la visite du 15ème arrondissement Dr.jéjé et Latourbe arrivent au bout de leur tournée parisienne. Notre sélection débute au Chemin du Montparnasse, situé au 21 avenue du Maine. Au début du XXe siècle, s'y installèrent des artistes et des artisans dont les ateliers sont encore présents. De 1915 à 1918 « La Cantine des Artistes » accueillit Picasso, Modigliani, Chagall, Matisse, Soutine, Braque, Zadkine, Apollinaire... Aussi, sachez qu'au fond de cette impasse noyée dans la verdure vous pourrez découvrir le Musée du Montparnasse.
L'église Sainte Rita (27, rue François-Bonvin), construite à la fin du XIXe siècle, est dédiée au gallicanisme. On peut y voir le gisant de sainte Rita ainsi que diverses reliques...
... mais pas maintenant, car c'est la messe ! Vous avez peut-être remarqué un chien en bas de la photo : ici on aime les animaux puisque chaque premier dimanche de novembre, une messe est donnée spécialement pour eux. D'ailleurs, dans l'église il y a une photo de Bambi... euh, Michael Jackson.
Derrière la porte du 91 de la très commerçante rue Lecourbe, se dissimule un tranquille petit coin de verdure où est installée l'église Saint-Séraphin-de-Sarov. C'est une église orthodoxe russe construite par des réfugiés russes fuyant les bolcheviques.
Là encore, c'est la messe ! Ce petit chalet fut bâti autour d'un arbre dont on peut voir le tronc (à gauche). Je peux vous dire qu'il y a une sacrée ferveur ici, ce n'est pas facile de se frayer un chemin !
Si vous aimez retrouver l'ambiance des petits bourgs de province, allez donc sur le parvis de l'église Saint-Lambert de Vaugirard (du nom de la commune annexée à Paris en 1860), rue Gerbert, construite au milieu du XIXe siècle dans un style néo-roman (style que l'on rencontre couramment dans les petits villages de province).
Au fond du square Vergennes (qui débute au 279 rue de Vaugirard) se trouve un magnifique bâtiment réalisé par Mallet-Stevens, en 1932, pour son ami le maître-verrier Barillet. Aujourd'hui, il accueille des expositions de design.
L'Institut Pasteur, situé 25 rue du Docteur-Roux, héberge le musée Pasteur. C'est dans ce bâtiment néo-Louis XIII que le célèbre scientifique vécut les dernières années de sa vie. Il renferme également une crypte où Pasteur repose depuis 1896.
Et maintenant, le coup de cœur de Dr.jéjé : l'église Notre-Dame-de-l’Arche-d'Alliance (81, rue d'Alleray). Ce superbe et étonnant édifice a été conçu par l’équipe d’Architecture-Studio en 1986, et achevé en 1998. À l’image de l’Arche contenant les Tables de la Loi, la nef se présente comme un coffre de bois de 18 mètres de côté, entouré d’une résille métallique. Le clocher, de 37 mètres de haut, est lui aussi formé d'une structure tubulaire cylindrique.
Je vous laisse admirer l'intérieur, incroyablement original... On adore !!! Prenez le temps de la visiter et de découvrir son architecture pleine d'allégories religieuses.
La rue Santos-Dumont s'ouvre sur la paisible villa Santos-Dumont. C'est dans cette dernière qu'habitèrent Ossip Zadkine (au n°3 ; à gauche), Victor Brauner (au n°10 bis ; dont Dr.jéjé admire les talents), et d'autres...
Revenons dans la rue Santos-Dumont. Au n°42 vécut Georges Brassens (la deuxième maison en partant de la gauche) à partir de 1968. C'est bizarre, il n'y a pas de plaque pour le rappeler...
L'église Notre-Dame-de-la-Salette, située au fond d'une impasse qui donne sur le 38 rue de Cronstadt, me fait un peu penser au vaisseau des extraterrestres dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, non ? Élevée en 1965, c'est un bel exemple du renouveau de la construction d’édifices religieux d’après le concile Vatican II.
La Ruche (passage Dantzig) était un des pavillons de l'Exposition universelle de 1900, construit par l'équipe d'Eiffel. Elle tient son nom du sculpteur Alfred Boucher qui logeait ici, pour un loyer ridicule, de jeunes artistes - Chagall, Zadkine, Soutine, Léger... - qu'il qualifiait d'abeilles.
Ne ratez pas, 3 boulevard Victor, le bâtiment réalisé par Pierre Patout en 1934 : « le Paquebot ». Regardez, on distingue la proue, les cheminées, les coursives... L'architecte était un connaisseur, il avait déjà participé à l'aménagement des paquebots Île-de-France, Atlantique, puis Normandie.
Le siège de France Télévisions se trouve 7 esplanade Henri de France. Édifié de 1994 à 1998, le bâtiment est énorme : il développe 57 100 m² de superficie et atteint 35 mètres de hauteur. Si vous vous tournez, vous verrez la tour TF1 de l'autre côté de la Seine, à Boulogne-Billancourt.
On remonte la Seine jusqu'à la rue de la Convention où se situe l'église Saint-Christophe-de-Javel (au n°28). Elle fut bâtie dans l'entre-deux-guerres, lorsque Grenelle (une autre commune annexée à Paris en 1860) fut investi par les industries automobile et aéronautique. Eh oui, parce que saint Christophe est le patron des voyageurs ! Une grande statue de ce dernier orne le fronton de l'église.
On longe maintenant le Front-de-Seine en direction de la tour Eiffel d'où l'on peut notamment apercevoir la tour Cristal (1990 ; à droite) et la tour Totem (1978 ; à gauche), sises respectivement sur le quai André Citroën et le quai de Grenelle. Le quartier du Front-de-Seine consiste en une vingtaine de tours nées d'une opération d'urbanisme, commencée dans les années 1970. Auparavant, c'était un quartier industriel... Dessous, c'est la ligne C du RER.
En 1994 a été inauguré ce monument commémoratif de la rafle du Vel' d'Hiv. Il est installé sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver. Le vélodrome d’Hiver était situé à proximité, rue Nélaton, où une plaque commémorative rappelle sont emplacement.
Voilà, la balade est terminée !
L'église Sainte Rita (27, rue François-Bonvin), construite à la fin du XIXe siècle, est dédiée au gallicanisme. On peut y voir le gisant de sainte Rita ainsi que diverses reliques...
... mais pas maintenant, car c'est la messe ! Vous avez peut-être remarqué un chien en bas de la photo : ici on aime les animaux puisque chaque premier dimanche de novembre, une messe est donnée spécialement pour eux. D'ailleurs, dans l'église il y a une photo de Bambi... euh, Michael Jackson.
Derrière la porte du 91 de la très commerçante rue Lecourbe, se dissimule un tranquille petit coin de verdure où est installée l'église Saint-Séraphin-de-Sarov. C'est une église orthodoxe russe construite par des réfugiés russes fuyant les bolcheviques.
Là encore, c'est la messe ! Ce petit chalet fut bâti autour d'un arbre dont on peut voir le tronc (à gauche). Je peux vous dire qu'il y a une sacrée ferveur ici, ce n'est pas facile de se frayer un chemin !
Si vous aimez retrouver l'ambiance des petits bourgs de province, allez donc sur le parvis de l'église Saint-Lambert de Vaugirard (du nom de la commune annexée à Paris en 1860), rue Gerbert, construite au milieu du XIXe siècle dans un style néo-roman (style que l'on rencontre couramment dans les petits villages de province).
Au fond du square Vergennes (qui débute au 279 rue de Vaugirard) se trouve un magnifique bâtiment réalisé par Mallet-Stevens, en 1932, pour son ami le maître-verrier Barillet. Aujourd'hui, il accueille des expositions de design.
L'Institut Pasteur, situé 25 rue du Docteur-Roux, héberge le musée Pasteur. C'est dans ce bâtiment néo-Louis XIII que le célèbre scientifique vécut les dernières années de sa vie. Il renferme également une crypte où Pasteur repose depuis 1896.
Et maintenant, le coup de cœur de Dr.jéjé : l'église Notre-Dame-de-l’Arche-d'Alliance (81, rue d'Alleray). Ce superbe et étonnant édifice a été conçu par l’équipe d’Architecture-Studio en 1986, et achevé en 1998. À l’image de l’Arche contenant les Tables de la Loi, la nef se présente comme un coffre de bois de 18 mètres de côté, entouré d’une résille métallique. Le clocher, de 37 mètres de haut, est lui aussi formé d'une structure tubulaire cylindrique.
Je vous laisse admirer l'intérieur, incroyablement original... On adore !!! Prenez le temps de la visiter et de découvrir son architecture pleine d'allégories religieuses.
La rue Santos-Dumont s'ouvre sur la paisible villa Santos-Dumont. C'est dans cette dernière qu'habitèrent Ossip Zadkine (au n°3 ; à gauche), Victor Brauner (au n°10 bis ; dont Dr.jéjé admire les talents), et d'autres...
Revenons dans la rue Santos-Dumont. Au n°42 vécut Georges Brassens (la deuxième maison en partant de la gauche) à partir de 1968. C'est bizarre, il n'y a pas de plaque pour le rappeler...
L'église Notre-Dame-de-la-Salette, située au fond d'une impasse qui donne sur le 38 rue de Cronstadt, me fait un peu penser au vaisseau des extraterrestres dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, non ? Élevée en 1965, c'est un bel exemple du renouveau de la construction d’édifices religieux d’après le concile Vatican II.
La Ruche (passage Dantzig) était un des pavillons de l'Exposition universelle de 1900, construit par l'équipe d'Eiffel. Elle tient son nom du sculpteur Alfred Boucher qui logeait ici, pour un loyer ridicule, de jeunes artistes - Chagall, Zadkine, Soutine, Léger... - qu'il qualifiait d'abeilles.
Ne ratez pas, 3 boulevard Victor, le bâtiment réalisé par Pierre Patout en 1934 : « le Paquebot ». Regardez, on distingue la proue, les cheminées, les coursives... L'architecte était un connaisseur, il avait déjà participé à l'aménagement des paquebots Île-de-France, Atlantique, puis Normandie.
Le siège de France Télévisions se trouve 7 esplanade Henri de France. Édifié de 1994 à 1998, le bâtiment est énorme : il développe 57 100 m² de superficie et atteint 35 mètres de hauteur. Si vous vous tournez, vous verrez la tour TF1 de l'autre côté de la Seine, à Boulogne-Billancourt.
On remonte la Seine jusqu'à la rue de la Convention où se situe l'église Saint-Christophe-de-Javel (au n°28). Elle fut bâtie dans l'entre-deux-guerres, lorsque Grenelle (une autre commune annexée à Paris en 1860) fut investi par les industries automobile et aéronautique. Eh oui, parce que saint Christophe est le patron des voyageurs ! Une grande statue de ce dernier orne le fronton de l'église.
On longe maintenant le Front-de-Seine en direction de la tour Eiffel d'où l'on peut notamment apercevoir la tour Cristal (1990 ; à droite) et la tour Totem (1978 ; à gauche), sises respectivement sur le quai André Citroën et le quai de Grenelle. Le quartier du Front-de-Seine consiste en une vingtaine de tours nées d'une opération d'urbanisme, commencée dans les années 1970. Auparavant, c'était un quartier industriel... Dessous, c'est la ligne C du RER.
En 1994 a été inauguré ce monument commémoratif de la rafle du Vel' d'Hiv. Il est installé sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver. Le vélodrome d’Hiver était situé à proximité, rue Nélaton, où une plaque commémorative rappelle sont emplacement.
Voilà, la balade est terminée !
samedi 9 juillet 2011
Le Panthéon bouddhique
Si vous décidez de visiter le musée Guimet et qu'ensuite vous souhaitez approfondir votre culture de la piété bouddhique, Dr.jéjé vous recommande de vous rendre dans son musée annexe installé à proximité : le Panthéon bouddhique, situé 19 avenue d’Iéna (ligne 9 du métro, station Iéna), dans le 16ème arrondissement. Il propose de découvrir une collection d'œuvres japonaises et chinoises à travers les six différentes « catégories » des vénérés : les Buddha, Bodhisattva, Rois de Science, Divinités, « Apparitions circonstancielles », patriarches et religieux éminents. Avant de débuter la visite Dr.jéjé doit vous informer que ce qui suit est totalement abscons pour les personnes qui n'ont jamais été initiées au bouddhisme. Mais ce n'est pas grave, c'est très joli quand même...
Ici, de gauche à droite il y a (je crois) : un Vénérable Pindola, le premier des seize Arhat, un Vénérable Jivaka, le neuvième des seize Arhat (tous les deux dans le style de Fan Daosheng de l'époque Ming, Chine, vers 1700) et un Buddha Śākyamuni (Yûgaku, la 12e année de l'ère Genroku, soit 1699).
Au centre, c'est Byakue Kannon (le bodhisattva Kannon aux vêtements blancs) : assis en méditation, visage féminin, il forme le « geste de concentration ». il s'agit d'une image cultuelle de la secte zen.
Le bodhisattva Kokûzô (celui dont l'Espace est la matrice, c'est-à-dire celui qui recèle les vertus d'immensité inhérentes à ce dernier). Et si je vous dit qu'il dispense aux êtres sapience et félicité avec une compassion sans borne. Et qu'il enseigne une formule que l'on ne peut retenir qu'à l'issue d'une très longue et difficile ascèse, mais dont la répétition inlassable procure une merveilleuse mémoire. Impressionnés ?
Et ici, Fugen Prolongateur de la vie !
On passe au buddha guérisseur Yakushi. Face à Amida qui a sa résidence à l'Ouest, ce buddha est dit avoir sa Terre pure à l'Orient. Elle est décrite comme ayant le pur éclat du béryl. Source de lumière, il est, de par son vœu fondateur, guérisseur de toutes les maladies, aussi bien celles de l'esprit que du corps. Ce buddha de nature lumineuse est souvent accompagné des deux bodhisattva qui personnifient l'éclat du soleil et celui de la lune.
Là, c'est la Triade d'Amida « Qui s'en vient accueillir » (on le sait parce qu'ils sont debouts).
Lui, c'est Ususama-myôô, le roi de Science Ucchuṣma. Ce personnage exprime à la fois la notion de souillure et de destruction de celle-ci. Grand purificateur, il assume parmi d'autres la tâche d'évacuer les impuretés d'ordre matériel et, à ce titre, préside à la purification des lieux d'aisance. Bref, il a un boulot ingrat...
Ceci est la réplique du Mandala du Tôji (un mandala est une enceinte destinée à des accomplissements religieux), commandée par Émile Guimet suite à sa visite du Tôji en 1876. Il se compose du groupe des Cinq Buddha (Gochi-nyorai) et des Quatre bodhisattva compagnons (shi-kinshinbosatsu), d'un autre avec le Bodhisattva compagnon du Buddha central et des Quatre Bodhisattva de Matrice, et du groupe des Cinq Grands Rois de Science. Ouf !
Mais qu'il est beau ce buddha Amida formant le « sceau de la Concentration ». Derrière, vous pouvez apercevoir le jardin japonais qui se visite lorsque la météo le permet. Pour les amateurs, sachez que des initiations à la cérémonie du thé s'y déroulent régulièrement.
Le bodhisattva laïc Fu-daishi (497-569) et l'un de ses deux fils Fuken. Il joua un rôle important dans le développement du Tiantai et du Chan.
On termine la visite avec cette horrible vieille : Datseuba. Elle se tient au bord de la rivière qui se trouve à l'entrée des Enfers, et elle enjoint aux défunts de se défaire de leurs vêtements, vestiges de la vie qu'il viennent de quitter.
Ici, de gauche à droite il y a (je crois) : un Vénérable Pindola, le premier des seize Arhat, un Vénérable Jivaka, le neuvième des seize Arhat (tous les deux dans le style de Fan Daosheng de l'époque Ming, Chine, vers 1700) et un Buddha Śākyamuni (Yûgaku, la 12e année de l'ère Genroku, soit 1699).
Au centre, c'est Byakue Kannon (le bodhisattva Kannon aux vêtements blancs) : assis en méditation, visage féminin, il forme le « geste de concentration ». il s'agit d'une image cultuelle de la secte zen.
Le bodhisattva Kokûzô (celui dont l'Espace est la matrice, c'est-à-dire celui qui recèle les vertus d'immensité inhérentes à ce dernier). Et si je vous dit qu'il dispense aux êtres sapience et félicité avec une compassion sans borne. Et qu'il enseigne une formule que l'on ne peut retenir qu'à l'issue d'une très longue et difficile ascèse, mais dont la répétition inlassable procure une merveilleuse mémoire. Impressionnés ?
Et ici, Fugen Prolongateur de la vie !
On passe au buddha guérisseur Yakushi. Face à Amida qui a sa résidence à l'Ouest, ce buddha est dit avoir sa Terre pure à l'Orient. Elle est décrite comme ayant le pur éclat du béryl. Source de lumière, il est, de par son vœu fondateur, guérisseur de toutes les maladies, aussi bien celles de l'esprit que du corps. Ce buddha de nature lumineuse est souvent accompagné des deux bodhisattva qui personnifient l'éclat du soleil et celui de la lune.
Là, c'est la Triade d'Amida « Qui s'en vient accueillir » (on le sait parce qu'ils sont debouts).
Lui, c'est Ususama-myôô, le roi de Science Ucchuṣma. Ce personnage exprime à la fois la notion de souillure et de destruction de celle-ci. Grand purificateur, il assume parmi d'autres la tâche d'évacuer les impuretés d'ordre matériel et, à ce titre, préside à la purification des lieux d'aisance. Bref, il a un boulot ingrat...
Ceci est la réplique du Mandala du Tôji (un mandala est une enceinte destinée à des accomplissements religieux), commandée par Émile Guimet suite à sa visite du Tôji en 1876. Il se compose du groupe des Cinq Buddha (Gochi-nyorai) et des Quatre bodhisattva compagnons (shi-kinshinbosatsu), d'un autre avec le Bodhisattva compagnon du Buddha central et des Quatre Bodhisattva de Matrice, et du groupe des Cinq Grands Rois de Science. Ouf !
Mais qu'il est beau ce buddha Amida formant le « sceau de la Concentration ». Derrière, vous pouvez apercevoir le jardin japonais qui se visite lorsque la météo le permet. Pour les amateurs, sachez que des initiations à la cérémonie du thé s'y déroulent régulièrement.
Le bodhisattva laïc Fu-daishi (497-569) et l'un de ses deux fils Fuken. Il joua un rôle important dans le développement du Tiantai et du Chan.
On termine la visite avec cette horrible vieille : Datseuba. Elle se tient au bord de la rivière qui se trouve à l'entrée des Enfers, et elle enjoint aux défunts de se défaire de leurs vêtements, vestiges de la vie qu'il viennent de quitter.
jeudi 7 juillet 2011
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris est situé au 11 avenue du Président-Wilson, dans le 16e arrondissement (station Alma-Marceau ou Iéna de la ligne 9 du métro). Il occupe depuis 1961 l'aile Est du Palais de Tokyo, édifié à l'occasion de l'Exposition Internationale de 1937.
Dans la première salle, consacrée au fauvisme et au cubisme, on peut admirer Les régates (1907) de Raoul Dufy...
... et Tête de femme (1909) de Georges Braque. Il y a également des œuvres d'Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Fernand Léger, Juan Gris ou...
... Pablo Picasso avec Évocation ou l'Enterrement de Casagemas (1901). Carlos Casagemas était un ami de Picasso qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Il paraît que c'est le choc du suicide de son ami et cette toile en particulier qui a initié sa période bleue.
La seconde salle expose des œuvres d'artistes appartenant au groupe Abstraction-Création de l'entre-deux-guerres. Au premier plan on reconnaît aisément la sculpture en orme d'Ossip Zadkine : Orphée (1930). Rappelez-vous, on a déjà visité son musée. La grande toile (2,76 x 3,01 m) c'est Rythme n°1 (1938) de Robert Delaunay.
La troisième salle accueille la collection d'art décoratif des années 1930 rassemblant mobilier et objets d'art. Autour du panneau Les Sports (1935) de Jean Dunand réalisé pour le paquebot Normandie, des meubles prestigieux signés Ruhlmann, Printz, Arbus, Chareau ou Adnet sont présentés.
On se dirige ensuite vers la salle Boltanski qui réunit un ensemble d'œuvres emblématiques de l'artiste. La Réserve du Musée des enfants I (1989 ; rassurez-vous, le II est également présent) et ses vêtements entassés évoquent la fragilité de la mémoire et de la vie, et de l'inéluctable présence de la mort. Ah bon ?
Avec Les Abonnés du téléphone (2000) la présence humaine n'est plus suggérée que par l'accumulation des annuaires téléphoniques où sont répertoriés les noms des abonnés du monde entier, unique preuve de leur existence. Il est bizarre lui...
Dans la section consacrée aux Réalismes on peut notamment voir Autoportrait (1928) d'Anton Räderscheidt. Cette œuvre majeure de la Nouvelle Objectivité allemande appartient à une figure onirique proche du réalisme magique.
Ensuite, on rend visite aux dadaïstes et surréalistes. Dr.jéjé a particulièrement été impressionné par les créations de Victor Brauner. La sculpture se nomme Conglomeros (1945) et la toile La rencontre du 2 bis rue Perrel (1946).
Il fallait vraiment que l'artiste soit complètement timbré pour créer L'orateur (1932). Non ?
Brauner a également peint Jacqueline au grand voyage (1946). Je vous laisse l'admirer... Et il y en a encore d'autres, toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
L'École de Paris est également présente avec Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine, Moïse Kisling, Kees Van Dongen, Pascin... ou Marc Chagall avec Le rêve (1927).
Personnellement, je trouve que La promenade du dimanche au Tyrol (1921-22) de Jean Fautrier est particulièrement flippante...
Lucio Fontana, fondateur du mouvement spatialiste, a donné naissance à Concetto spaziale (1962). Ici, il a incisé le plan du tableau pour en révéler l’espace tridimensionnel. Je ne sais pas quoi vous dire !?!
La Cristallisation jaune-vert (1973) d'Yvaral fait mal à la tête. Cet artiste est sans doute à l'origine de l'expression « Art numérique ».
Dans la salle Matisse, La Danse inachevée (1931 ; photo) et La Danse de Paris (1931-1933) constituent deux des trois versions de la décoration commandée à Matisse par le Docteur Albert Barnes pour sa fondation à Merion (Pennsylvanie).
Le Mur de peintures (1966-1977) de Daniel Buren est installé en vis-à-vis. Mais oui, c'est le même qui a réalisé les célèbres colonnes.
On termine avec l'incroyable La Fée Électricité (1937) de Raoul Dufy. Elle fut réalisée pour décorer le mur concave du hall du Palais de la Lumière et de l'Électricité, édifié par Mallet Stevens sur le Champ-de-Mars, lors de l'Exposition de 1937.
Dans cette composition de 10 mètres sur 60, se déploie l'histoire de l'électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu'aux réalisations techniques les plus modernes. On peut aussi y voir les portraits de 110 savants et inventeurs (d'Archimède à Edison, en passant par Dr.jéjé) ayant contribué au développement de l'électricité.
Dans la première salle, consacrée au fauvisme et au cubisme, on peut admirer Les régates (1907) de Raoul Dufy...
... et Tête de femme (1909) de Georges Braque. Il y a également des œuvres d'Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Fernand Léger, Juan Gris ou...
... Pablo Picasso avec Évocation ou l'Enterrement de Casagemas (1901). Carlos Casagemas était un ami de Picasso qui s'est suicidé d'une balle dans la tête. Il paraît que c'est le choc du suicide de son ami et cette toile en particulier qui a initié sa période bleue.
La seconde salle expose des œuvres d'artistes appartenant au groupe Abstraction-Création de l'entre-deux-guerres. Au premier plan on reconnaît aisément la sculpture en orme d'Ossip Zadkine : Orphée (1930). Rappelez-vous, on a déjà visité son musée. La grande toile (2,76 x 3,01 m) c'est Rythme n°1 (1938) de Robert Delaunay.
La troisième salle accueille la collection d'art décoratif des années 1930 rassemblant mobilier et objets d'art. Autour du panneau Les Sports (1935) de Jean Dunand réalisé pour le paquebot Normandie, des meubles prestigieux signés Ruhlmann, Printz, Arbus, Chareau ou Adnet sont présentés.
On se dirige ensuite vers la salle Boltanski qui réunit un ensemble d'œuvres emblématiques de l'artiste. La Réserve du Musée des enfants I (1989 ; rassurez-vous, le II est également présent) et ses vêtements entassés évoquent la fragilité de la mémoire et de la vie, et de l'inéluctable présence de la mort. Ah bon ?
Avec Les Abonnés du téléphone (2000) la présence humaine n'est plus suggérée que par l'accumulation des annuaires téléphoniques où sont répertoriés les noms des abonnés du monde entier, unique preuve de leur existence. Il est bizarre lui...
Dans la section consacrée aux Réalismes on peut notamment voir Autoportrait (1928) d'Anton Räderscheidt. Cette œuvre majeure de la Nouvelle Objectivité allemande appartient à une figure onirique proche du réalisme magique.
Ensuite, on rend visite aux dadaïstes et surréalistes. Dr.jéjé a particulièrement été impressionné par les créations de Victor Brauner. La sculpture se nomme Conglomeros (1945) et la toile La rencontre du 2 bis rue Perrel (1946).
Il fallait vraiment que l'artiste soit complètement timbré pour créer L'orateur (1932). Non ?
Brauner a également peint Jacqueline au grand voyage (1946). Je vous laisse l'admirer... Et il y en a encore d'autres, toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
L'École de Paris est également présente avec Amedeo Modigliani, Chaïm Soutine, Moïse Kisling, Kees Van Dongen, Pascin... ou Marc Chagall avec Le rêve (1927).
Personnellement, je trouve que La promenade du dimanche au Tyrol (1921-22) de Jean Fautrier est particulièrement flippante...
Lucio Fontana, fondateur du mouvement spatialiste, a donné naissance à Concetto spaziale (1962). Ici, il a incisé le plan du tableau pour en révéler l’espace tridimensionnel. Je ne sais pas quoi vous dire !?!
La Cristallisation jaune-vert (1973) d'Yvaral fait mal à la tête. Cet artiste est sans doute à l'origine de l'expression « Art numérique ».
Dans la salle Matisse, La Danse inachevée (1931 ; photo) et La Danse de Paris (1931-1933) constituent deux des trois versions de la décoration commandée à Matisse par le Docteur Albert Barnes pour sa fondation à Merion (Pennsylvanie).
Le Mur de peintures (1966-1977) de Daniel Buren est installé en vis-à-vis. Mais oui, c'est le même qui a réalisé les célèbres colonnes.
On termine avec l'incroyable La Fée Électricité (1937) de Raoul Dufy. Elle fut réalisée pour décorer le mur concave du hall du Palais de la Lumière et de l'Électricité, édifié par Mallet Stevens sur le Champ-de-Mars, lors de l'Exposition de 1937.
Dans cette composition de 10 mètres sur 60, se déploie l'histoire de l'électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu'aux réalisations techniques les plus modernes. On peut aussi y voir les portraits de 110 savants et inventeurs (d'Archimède à Edison, en passant par Dr.jéjé) ayant contribué au développement de l'électricité.
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