mercredi 24 février 2010

Le défilé du nouvel an chinois

Dimanche dernier, avec Latourbe nous nous sommes rendus dans le quartier chinois, dans le 13ème arrondissement, afin d'assister au défilé du nouvel an chinois. On s'est placé au croisement de la rue de Tolbiac et des avenues de Choisy et d'Ivry, pour voir ça :
Des chinois qui portent un tigre, parce que c'est l'année du tigre qui débute.

Des chinois qui brandissent des drapeaux français parce qu'ils aiment beaucoup la France.

Des personnalités politiques opportunistes parce que c'est bientôt les élections (vous pouvez reconnaître Jean-Paul Huchon et Anne Hidalgo entre autres).

De jolies chinoises.

Des enfants chinois qui portent des masques bizarres.

Des guerriers chinois avec de drôles de têtes.

Des enfants chinois qui montent des cheveaux.

Je ne sais pas trop...

Des chinois qui portent un bouddha.

Et enfin, des dragons.

Ensuite nous sommes allés manger dans un restaurant...chinois, bien évidemment. Et pendant que Dr jéjé dégustait des nems, un dragon est entré dans le restaurant !

Les chinois ont surement voulu manifester leur joie de voir Dr.jéjé en personne assister à leur manifestation culturelle. Mais qu'ils se rassurent, Dr.jéjé aime beaucoup les chinois, d'ailleurs il aimerait bien que l'un d'entre eux devienne son ami. Vous savez, un peu comme Tintin et Tchang...

20ème arrondissement (2)

Après avoir visité le sud du 20ème arrondissement, Dr.jéjé s'est lancé samedi dernier dans la visite de la partie nord. Tout d'abord, place de Ménilmontant, se trouve la grandiose église Notre-Dame de la Croix de style romano-gothique. C'est encore un édifice construit pendant le second empire, dans le but de lutter contre la déchristianisation déplorée alors, dans cet ancien quartier ouvrier.

A l'intérieur, il y avait des sculptures représentant des personnages bibliques bien connus...

...et plutôt flippantes, non ? Les deux têtes... bon, je m'en vais !

Ensuite, nous sommes montés sur les hauteurs du parc de Belleville, depuis lequel on a une suberbe vue sur Paris. Regardez, on aperçoit la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse !

Pas loin, dans la rue des cascades, il reste deux "regards" de l'aqueduc de Belleville, dans lesquels les eaux étaient collectées.

Ci-dessus c'est le regard Saint-Martin, et dessous, le regard des Messiers.

Enfin, nous sommes allés au 40, rue du télégraphe, juste à côté du cimetière de Belleville, qui est ni plus ni moins, le point le plus haut de Paris ! Mais bon, comme la vue est obstruée par les immeubles environnants, Latourbe a préféré photographier l'incroyable succession d'escaliers qui plongent jusqu'aux entrailles du métro (ligne 11, station Télégraphe).

Au fait, dans la journée je suis passé par la rue des pyrénées, et bien vous savez quoi ? une heure plus tard, dans la même rue, un type est mort criblé de balles. Heureusement, Dr.jéjé n'a peur de rien et les visites se poursuivent !

mardi 16 février 2010

Le palais du Luxembourg

Vendredi dernier Dr.jéjé a accompagné Latourbe à Rennes, qui participait à un séminaire. Ayant suivi les recommandations de Dr.jéjé, Latourbe a produit un brillant exposé. Nous en avons profité pour visiter cette ville dotée d'un merveilleux cœur historique et bien sur, pour déguster les réputées crêpes bretonnes accompagnées de cidre ad hoc, et ce à tous les repas... On ne s'en lasse pas, notamment celles fourrées au fromage et à la poitrine fumée, surmontées d'un oeuf.
Nous étions donc absents de Paris ce week-end, mais j'ai décidé de vous faire partager l'une des premières visites du Dr.jéjé, lors de son arrivée dans la capitale, à l'occasion des journées du patrimoine : celle du palais du Luxembourg.
Ce palais se trouve dans le 6ème arrondissement, 15 Rue de Vaugirard, pas loin du Panthéon et de l'Hôtel de Cluny (que rappelez-vous, nous avons déjà visité).

Le palais doit son nom à l'hôtel bâti au milieu du XVIe siècle et qui appartenait à François de Piney, duc de Luxembourg. Il a ensuite appartenu à Marie de Médicis puis à d'autres personnalités dont Philippe d'Orléans avant de devenir, à partir de 1799, le siège du Sénat.
Ici c'est la cour carrée à laquelle on accède après avoir traversé l’entrée surmontée du dôme Tournon.

Sympa l'ambiance de la bibliothèque des sénateurs...

...avec vue sur le jardin du Luxembourg. Au fond, on aperçoit l'Observatoire de Paris.

Quelquefois, Dr.jéjé songe à abandonner sa carrière pour goûter à l'oisiveté des élus sous les ors de la république.

Et là, c'est l'hémicycle où les sénateurs votent les lois.

C'est par là que le gros Larcher accède au Plateau.

Et enfin, une des version originales de la Constitution de 1958. Sachez qu'en 1998, un idiot - militant anarchiste - a déchiré un des dix exemplaires originaux de la Constitution, lors d'une occupation du Conseil constitutionnel par une centaine de chômeurs.

Notez, que l'on peut voir le reflet d'une partie de Latourbe dans cette photo. Bon d'accord, les doigts...

lundi 8 février 2010

Le Panthéon

Sur la montagne Sainte Geneviève, dans le 5ème arrondissement, se trouve le Panthéon, monumental édifice néo-classique. Il a été bâti à la fin du 18ème siècle, en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève. C'était à l'origine une église dédiée à la Sainte homonyme, à laquelle Louis XV avait attribué la guérison d'une grave maladie. A la révolution, il est transformé en un monument laïque consacré à la mémoire des grands hommes de la nation.

Le Panthéon s'ouvre sur la rue Soufflot (c'est le nom de son architecte), qui conduit jusqu'au jardin du Luxembourg. Par ailleurs, au fond on peut apercevoir la tour Eiffel.

La décoration intérieure, marquée par les différents régimes politiques successifs, est également majestueuse.

Une émouvante sculpture orne le monument : la Convention nationale, qui présente Marianne entourée de députés qui prêtent serment à la république et de soldats qui la protègent.

Dans l'entrée de la crypte, une urne contient le cœur de Gambetta, puis suivent les tombes de Rousseau, Voltaire et Soufflot.

Dans le reste de la crypte, environ 70 personnalités sont présentent dont Hugo, Zola et Dumas qui partagent le même caveau. Avec Latourbe, on s'est demandé si ce dernier avait été inhumé avec ses nègres !?!

Le Palais de la Cité

Ce week-end, Dr.jéjé s'est tout d'abord rendu sur l'Ile de la Cité, dans le 1er arrondissement (ligne 4, station Cité entre autres), pour visiter la Conciergerie et la Sainte-Chapelle, vestiges du Palais de la Cité, qui fut la résidence du pouvoir royal du Xème au XIVème siècle.
Cette tradition a donc débuté avec Hugues Capet, même s'il est notable qu'auparavant, des gouverneurs romains ou Clovis, premier roi des francs, s'étaient déjà installés sur l'île.

A l'angle du quai de l'Horloge et du boulevard du Palais, se trouve la tour de l'Horloge, qui fut construite sous le règne de Jean II le bon, au XIVème siècle. Elle porte ce nom car parait-il, la première horloge publique de France y était installée. Celle que vous pouvez actuellement voir, date seulement du XVIème siècle.

L'intérieur de la Conciergerie est assez décevant : nombreux de ses éléments ont disparu au fil du temps. Toutefois, vous pouvez accéder à l'énorme salle des Gens d’armes (64 mètres de long, 27,5 de large et 8,5 de haut), qui servait de réfectoire au personnel du roi dès le début du 14ème siècle.

Au Moyen-Age, la Conciergerie devient une prison, et ce jusqu'en 1914. Elle aura notamment accueilli Danton, Robespierre, Philippe d’Orléans, le prince Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), ou encore Marie-Antoinette. Ci-dessous, vous pouvez voir la chapelle commémorative que fit ériger Louis XVIII à la Restauration, à l’endroit même de la cellule de la reine.

Enfin, la cour des Femmes était le lieu où les condamnés étaient emportés par la charette, en direction de la guillotine.

La Sainte-Chapelle fut édifiée de 1242 à 1248 à la demande de Saint Louis, afin d’abriter les reliques de la Passion qu’il avait acquises, parmi lesquelles la couronne d'épines, le fragment de la Vraie Croix et la lance. Elles sont aujourd'hui conservées au Trésor de Notre-Dame de Paris.

La chapelle est divisée en deux parties : la partie basse, dédiée à la Vierge et dans laquelle vous pouvez voir une statue de Saint louis et un splendide plafond...

... puis la partie haute, où se trouvent de magnifiques vitraux (certains font de plus de 15 mètres de haut), dont les 1113 scènes racontent l'histoire de l'humanité, de la Genèse à la résurrection du Christ.

mercredi 3 février 2010

20ème arrondissement

Ca y est, Dr.jéjé est de retour !
Hé oui, entre les fêtes de fin d'année (dans son sud-ouest natal) et son déménagement dans le 20ème (avec tous les désagréments que ça comporte : achat et montage de meubles, papiers de toute sorte à remplir, etc.), le Dr.jéjé a été très occupé. Mais après toutes ces péripéties qu'il a heureusement - en faisant appel à des forces à la fois insoupçonnées et surhumaines - surmontées, il a décidé de se lancer dans la visite de son nouvel environnement immédiat.
Dr.jéjé réside désormais dans la rue de Bagnolet, qui fait la liaison entre le Boulevard de Charonne et la Porte de Bagnolet qui marquent respectivement la limite avec le 11ème arrondissement, et bien sur, la commune de Bagnolet.
Pour commencer, en prenant la direction vers ledit boulevard, puis en empruntant la rue Monte-Cristo, Dr.Jéjé (bien entendu, accompagné de Latourbe) est arrivé à l'église Saint-Jean-Bosco.

C'est un exemple des magnifiques églises que l'on était encore capable de construire dans les années 1930. Ceci dit, elle était fermée lors de notre passage, et un bonhomme (qui sentait le cigare) nous a proposé de nous y faire entrer afin d'y contempler les diverses mosaïques, fresques et vitraux. Mais bon, comme on ne sait jamais, on a décidé d'y retourner une autre fois...
Ensuite, en remontant vers la Porte de Bagnolet, devant le logement du Dr.jéjé se trouve une impasse qui donne sur l'une des entrées du Cimetière du Père Lachaise (qui fera l'objet d'une prochaine visite).

Puis, en continuant notre route, on tombe sur l'église Saint-Germain-de-Charonne. Elle constituait le cœur de l'ancien village de Charonne avant d'être rattachée à Paris lors de son élargissement au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. Pour l'anecdote, sachez que la dernière scène du film les tontons flingueurs se déroule dans cette église.

Il faut savoir que c'est l'une des deux seules églises de Paris à être toujours bordée de son ancien cimetière (pour des raisons d'hygiène).

D'ailleurs, on y trouve la sépulture de Brasillach, qui à été fusillé à la libération, et ce malgré une pétition qui demandait sa grâce, dont les signataires vont de Camus à Valéry en passant par Cocteau ou Mauriac...

L'église donne sur la rue piétonne Saint-Blaise, qui fait partie des restes de l'ancienne commune de Charonne (admirez le contraste avec les immeubles contemporains parisiens). Au milieu de cette rue vous trouverez la place des Grès dans laquelle, sous l'ancien régime, se trouvaient le poteau de justice et le carcan d'infamie des seigneurs de Charonne, où les coupables de vols, tromperies ou autres délits étaient exposés aux moqueries et quolibets de la foule (on ne rigolait pas à l'époque).

En poursuivant, toujours sur la rue de Bagnolet, est sis le pavillon de l'Ermitage construit en 1734, dernier vestige du château de bagnolet, ayant appartenu à la duchesse d'Orleans. Par la suite, il est devenu le quartier général des contre-révolutionnaires qui ont tenté de soustraire Louis XVI à son triste destin. Bien sur, ils auront le même.

Enfin, face à la Porte de Bagnolet, rues Jules-Siegfied et Irénée-Blanc entre autres, vous pourrez vous balader dans un lotissement élégamment appelé "la Campagne à Paris", qui date du début du 20ème siècle. Je vous laisse admirer ce petit échantillon de la centaine de maisons hors normes dans la capitale.