...et qui fait l'angle avec la rue Richer, dans laquelle se situe le célèbre music-hall des Folies Bergères...
... vous pouvez rejoindre la rue La Fayette, qui rejoint la rue de Châteaudun. Dans la rue de la Victoire parallèle à cette dernière, se dresse la Grande synagogue de Paris, dite de la Victoire (hé oui, les synagogues ont pour usage de porter le nom des rues dans lesquelles elles se situent). Après l’Empire, ce quartier qui devient celui de la résidence de la grande bourgeoisie bancaire et industrielle, voit la construction (1865-1875) de cette synagogue de style roman, symbole de l’intégration de la communauté juive dans la communauté française.
Malheureusement, Dr.jéjé n'a pas eu l'autorisation de pénétrer dans cet édifice. Et même, le policier (en bas de la photo) m'a dit que normalement il n'aurait pas du laisser Latourbe prendre des photos ! A mon avis tout ceci est lié aux tensions qui frappent certaines communautés de notre pays. Peut-être qu'en y allant pour la prière...
En reprenant la rue de Châteaudun, on arrive jusqu'à la place Estienne-d’Orves, où a été édifiée, de 1861 à 1867, la magnifique et imposante église de la Sainte-Trinité. Notons que son clocher en forme de beffroi culmine à 65 mètres de hauteur.
Ses dimensions intérieures sont également impressionnantes : 90 mètres de longueur pour 34 mètres de largeur et 30 mètres de hauteur.
En poursuivant notre route vers la rue Saint-Lazare, puis en coupant par la rue de Caumartin, on tombe sur l'église (un peu plus modeste) Saint-Louis-d’Antin. Construite à la fin du 18ème, elle servait préalablement de couvent. Elle se situe dans un quartier très animé, à deux pas du très commercial boulevard Haussmann (on y trouve les réputées Galeries Lafayette par exemple). Je vous laisse imaginer le trouble de mon assistante, en tant que membre des femelles de notre espèce, notamment en période de fête.
Attention, la messe va débuter !
Ensuite, nous avons continué notre route jusqu'au Boulevard des Capucines, puis remonté au niveau de la place de l'Opéra.
Sur la route, au 28 Boulevard des Capucines, le légendaire Olympia (inauguré en 1883, c'est le plus ancien music-hall de Paris encore en activité).
On arrive enfin face au superbe Opéra Garnier. Sachez que c'est Napoléon III qui a décidé sa construction (1861-1975) suite à l'attentat qui le visait, rue Le Peletier, où se situait la salle d'Opéra du moment. En effet, sur ses côtés ont été aménagées des entrées particulières pour l'Empereur, lui permettant ainsi accéder à la salle en toute sécurité.
L'entrée de l'Opéra donne sur un exemple d'agencement urbain de style très Haussmannien.