A l'intérieur, il y avait des sculptures représentant des personnages bibliques bien connus...
...et plutôt flippantes, non ? Les deux têtes... bon, je m'en vais !
Ensuite, nous sommes montés sur les hauteurs du parc de Belleville, depuis lequel on a une suberbe vue sur Paris. Regardez, on aperçoit la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse !
Pas loin, dans la rue des cascades, il reste deux "regards" de l'aqueduc de Belleville, dans lesquels les eaux étaient collectées.
Ci-dessus c'est le regard Saint-Martin, et dessous, le regard des Messiers.
Enfin, nous sommes allés au 40, rue du télégraphe, juste à côté du cimetière de Belleville, qui est ni plus ni moins, le point le plus haut de Paris ! Mais bon, comme la vue est obstruée par les immeubles environnants, Latourbe a préféré photographier l'incroyable succession d'escaliers qui plongent jusqu'aux entrailles du métro (ligne 11, station Télégraphe).
Au fait, dans la journée je suis passé par la rue des pyrénées, et bien vous savez quoi ? une heure plus tard, dans la même rue, un type est mort criblé de balles. Heureusement, Dr.jéjé n'a peur de rien et les visites se poursuivent !
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"...depuis lequel on a une suberbe vue sur Paris. Regardez, on aperçoit la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse !"
RépondreSupprimerLe Dr.Jéjé et son art du contrepied... A la rigueur, passe encore pour la tour Eiffel, symbole du scientisme optimiste du XIXème siècle, de sa foi dans le progrès (et puis ça attire les couillons, je veux dire les touristes asiatiques, américains, russes...), mais enfin la tour Montparnasse est absolument quelconque.
En revanche j'aime beaucoup les petits bâtiments qui abritent les regards, je trouve émouvant que ces modestes témoignages techniques du XIXème/XXème aient pu survivre dans le paysage urbain. Et puis ça participe au fantasme du Paris chtonien et son réseau labyrinthique, égoûts, carrières, catacombes...
D'ailleurs la volée d'escaliers du métro s'engouffrant sous terre façon Jules Vernes évoque également la porte des Enfers!
Quant à l'église de Ménilmuche, elle est plutôt réussie en effet, mais je suis toujours resté perplexe quant aux tentatives désespérées de l'église catholique française du XIXème face à la sécularisation de la société. A quoi bon couvrir le pays de nouvelles églises si celles qui existaient déjà se vidaient?
En quoi multiplier l'offre pourrait provoquer une inflation de la demande?
Ou alors, il aurait fallu dans le même temps détruire les écoles et les imprimeries...
Et, oui, les statues sont plutôt étranges, leur Christ me paraît bien famélique.
L'auraient-ils laissé sécher trop longtemps sur sa croix?