Le musée Gustave Moreau est situé 14 rue de La Rochefoucauld, dans le 9ème arrondissement (stations Trinité - d'Estienne d'Orves et Saint-Georges de la ligne 12 du métro). Il est installé dans l’ancien atelier du peintre symboliste Gustave Moreau. C’est dans cet immeuble qu'il vécut et travailla jusqu'à sa mort en 1898.
Pour commencer, on visite quelques pièces de la maison. Cet aménagement n'est pas celui d'origine, il a été orchestré par l'artiste autour de ses souvenirs, afin de constituer le musée. Heureusement, parce que c'est surchargé et ça a tendance à donner le tournis... Dans le cabinet de réception sont notamment réunis la collection d'antiquités de son père, et les plus belles copies d'après les maîtres que Moreau avait réalisées au Louvre et lors de son voyage en Italie.
Dans le couloir, une vitrine montre l'épée d'académicien de Moreau (il fut élu à l'Académie des Beaux-Arts en 1888), ou sa décoration d'officier de la Légion d'honneur (nommé chevalier en 1875, il devint officier en 1882).
On passe rapidement par la salle à manger (en partie décorée de reproductions des œuvres les plus célèbres de Moreau) pour se rendre dans la chambre. C'est ici que Moreau est décédé. Les portraits de famille y sont omniprésents, arrangés sous forme d'arbre généalogique. Certains furent réalisés par Gustave Ricard et Edgar Degas avec lesquels Moreau était très lié à une époque...
Cette pièce qui fut tout d'abord le cabinet de travail de son père, fut transformée en boudoir par Moreau, à la mémoire d'Alexandrine Dureux (morte en 1890). Tout ce mobilier - qui lui a appartenu - rappelle qu'elle vécut ici, avec le peintre, sans qu'ils n'aient jamais été mariés. C'est la seule femme que Moreau ait jamais aimée...
Puis on monte au deuxième étage pour se rendre à l'atelier où vous pouvez voir des toiles de grandes dimensions. Là encore le décor est surchargé...
Sur le côté, des panneaux pivotants permettent d'admirer plus de quatre mille dessins de Moreau.
Ce magnifique escalier en spirale mène au troisième étage...
... où sont également exposées des œuvres remarquables de l'artiste.
On peut aussi y voir un autoportrait de Moreau.
Ici, c'est la seconde salle du troisième étage. Moreau pensait que la peinture était, par définition, un art riche et devait chercher à rivaliser avec l'émail...
... un tableau tel que Jupiter et Sémélé constitue le meilleur exemple de ce principe. Heureusement que Dr.jéjé est suffisamment instruit pour vous rappeler que Sémélé est l'une des amantes de Jupiter (ou Zeus, c'est pareil !). Héra, jalouse, emprunta les traits de Béroé, la nourrice de Sémélé, et conseilla à sa rivale de demander à Zeus de lui apparaître dans toute sa gloire. Zeus se présenta donc devant elle avec sa foudre et ses éclairs, et la foudroya. Le dieu eut cependant le temps de retirer, des entrailles de Sémélé, Dionysos, le fils qu'ils avaient conçu. Zeus l'aurait ensuite gardé dans sa cuisse jusqu'à ce qu'il naisse, épisode qui donna naissance à l'expression « sortir de la cuisse de Jupiter »...
On termine la visite avec ce Christ. Il est beau, non ?
dimanche 6 mars 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire