Le musée Cognacq-Jay est un musée de la Ville de Paris situé 8 rue Elzévir, dans le 3eme arrondissement (lignes 1 - Saint-Paul -, 8 - Chemin Vert - et 11 - Rambuteau). Le musée porte le nom d'Ernest Cognacq et celui de sa femme, Marie-Louise Jay. Ils avaient ouvert, peu avant 1870, une petite boutique sur les quais, à Paris, qui allait devenir en quelques années l'un des grands magasins de la capitale : la Samaritaine. A la mort de sa femme, en 1925, Ernest lègue sa collection consacrée au XVIIIe siècle à la Ville de Paris.
Le premier musée Cognacq-Jay s'est ouvert en 1929, dans une annexe de la Samaritaine, située boulevard des Capucines. En 1981, lorsqu'elle cessa son activité, le musée déménagea dans l'hôtel Donon, et ouvrit ses portes en 1990. Construit dans le dernier quart du XVIe siècle, cet hôtel particulier est typique de la Renaissance classique française.
On est ici dans la salle I du musée, qui propose une évocation de la peinture française du début du XVIIIe siècle.
Dans le cabinet attenant, ne ratez pas L'Ânesse du prophète Balaam, signé et daté de 1626 par Rembrandt. OK, Dr.jéjé vous explique cet épisode tiré de l'Ancien Testament : le magicien Balaam s'était vu ordonner d'aller maudire les Hébreux à leur retour d'Egypte. Sur le chemin, un ange apparaît à son ânesse, et donc s'arrête. Balaam la roue de coups pour la faire avancer. Dieu s'adresse alors à Balaam par la bouche de l'ânesse, lui intimant de cesser ses coups, et lui apporte la révélation.
Le grand salon présente le seul décor conservé de l'hôtel, daté de la fin du XVIIe siècle. On y admire notamment une jolie sculpture en marbre (à gauche), Bacchante portant un petit faune, de Jean-Joseph Foucou, ou Portrait de Charles Colmore, Esquire (à droite) de Francis Cotes (vers 1763-1764).
La salle IV s'organise autour d'un exceptionnel bureau en marqueterie Boulle (vers 1725).
Au deuxième étage, la galerie sud est dédiée à ces petits meubles volants dont l'invention a révolutionné l'idée de confort : tables de chevet, à écrire ou de toilette... Les tableaux (notamment de Louis Léopold Boilly) en illustrent l'usage domestique.
la salle VI est également très jolie. La monture de la pendule en forme de lyre en porcelaine bleu-de-roi (à gauche) est attribuée à Pierre Gouthière.
Le cabinet des porcelaines présente un ensemble unique de figurines en porcelaine de Meissen (Saxe). Aux murs, des portraits d'enfants par Jean-Baptiste Greuze.
Le troisième étage était sans doute celui des appartements privés de l'hôtel Donon. Un somptueux lit à la polonaise attribué à Georges Jacob nous accueille en salle X.
Le salon abrite un mobilier estampillé de très grande qualité : une paire de commodes de Martin Carlin, une table à écrire ovale de RVLC (Roger Van der Cruse dit Lacroix), deux tables mécaniques attribuées à Jean-François Oëben...
Dr.jéjé apprécie tout particulièrement ces Deux enfants du cortège de Bacchus de Joannes-Claudius de Cock.
Dr.jéjé et Latourbe ont trouvé très agréable la visite et l'atmosphère de ce petit musée. Au fait, en 1920 le couple Cognacq-Jay crée le Prix Cognacq, géré par l'Institut de France, pour récompenser les familles nombreuses. Eux, qui n'ont jamais eu d'enfant...
vendredi 18 mars 2011
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Je recherche des informations sur mon ancêtre Jean Joseph, notamment un portrait de lui ainsi que le lieu où il a été enterré.
RépondreSupprimerToutes les informations directes ou indirectes sont les bienvenues par mail indiqué.
bien à vous
Jacques-Yves Foucou