Le musée de la Vie romantique se situe 16 rue Chaptal, dans le quartier de la « Nouvelle Athènes » du 9ème arrondissement (stations Blanche - lignes 2 - et Pigalle - ligne 2 et 3 - notamment). Ce musée de la Ville de Paris est installé dans cette belle demeure patricienne construite en 1830. Le rez-de-chaussée du pavillon est en grande partie consacré à George Sand, alors que l'étage évoque principalement la mémoire d'Ary Scheffer, qui fut propriétaire de cette maison.
Dans l'antichambre est exposé le portrait du peintre d'origine hollandaise Ary Scheffer (tout à gauche), réalisé par Thomas Phillips. Scheffer s'impose, dès 1818, dans le milieu parisien avec sa peinture de La Fayette. Le Jardin de la rue Chaptal (tout à droite) d'Arie-Johannes Lamme montre que la maison n'a pratiquement pas changé depuis 1865.
L'arbre généalogique de George Sand montre sa double ascendance, à la fois populaire et aristocratique. Aurore Dupin (son vrai nom) était, par son père, l'arrière-petite-fille du maréchal général de France Maurice de Saxe. Ce qui fait de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X ses cousins au 7ème degré...
Le Salon des bijoux présente notamment le buste de l'écrivain, réalisé par Auguste Clésinger en 1847, ainsi que des vitrines renfermant plumes, coupe-papier, boîtes et cachets au chiffre de George Sand (G.S.) qui évoquent celle qui a débuté au Figaro, en écrivant à quatre mains avec Jules Sandeau, qui lui donne son nom de plume.
Dans cette vitrine, vous pouvez voir les moulages du bras de G. Sand et de la main de Frédéric Chopin, l'un de ses nombreux amis. On peut également y voir un médaillon contenant les cheveux de l'écrivain et le manuscrit d'Albine, roman qui fut interrompu par la maladie et la mort de G. Sand.
On passe au Salon George Sand qui réunit les memorabilia de l'écrivain tel le portrait du maréchal de Saxe - peint par Maurice-Quentin de la Tour (Latourbe ?!?) - arrière grand-père de G. Sand, ou le coffret à bijoux de sa grand-mère, Aurore de Saxe.
Puis on se rend à l'étage, au Salon des portraits romantiques, où sont présentés (de gauche à droite) Mme Le Doyen de Louis Hersent, La Malibran dans le rôle de Desdémone de François Bouchot, et Pauline Viardot d'Ary Scheffer.
On est maintenant dans le Salon des Orléans. Scheffer a peint en 1844 La Princesse de Joinville (à gauche), sœur de l'empereur du Brésil, peu après son mariage avec le 3ème fils de Louis Philippe, François-Ferdinand d'Orléans. Mais aussi, La Princesse Louise d'Orléans en 1833 (au centre) et Sophie Marin, future épouse de l'artiste (à droite), qu'il épousera en 1850.
Et ici, le buste du peintre en 1849, de Pierre-Jules Cavelier. Scheffer fut proche de la famille des Orléans, ce qui explique que sa faveur soit tombée après l’instauration de la Deuxième République.
Dans le grand Salon Ary Scheffer, sont notamment exposés (de gauche à droite) Faust dans son cabinet, Charles-Arnold Scheffer (un des frères du peintre en 1838) et Effie et Jeanie Deans dans la prison d'Edimbourg.
On termine la visite dans le petit Salon. Le philosophe Ernest Renan (à gauche) pose, en 1860, pour son beau-père Henry Scheffer (l'autre frère d'Ary). On peut également admirer Les Litanies de la Vierge (à droite) d'Auguste Legras, et le buste d'Ernest Renan (au centre) de Léopold Bernstamm.
Et enfin, Jean Calvin réalisé par Ary Scheffer juste avant sa mort, en 1858.
Bon, pour être francs, Dr.jéjé et Latourbe ont trouvé l'intérêt de ce musée assez limité. La demeure qui abrite le musée vaut cependant la peine d'être vue... avant de terminer la soirée à Pigalle !
mardi 1 mars 2011
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