dimanche 1 août 2010

Le musée national d'art moderne du centre Pompidou

Aujourd'hui, on se rend au musée national d’art moderne situé dans le centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, place Georges-Pompidou (4ème arrondissement, ligne 11 du métro, station Rambuteau). Le centre, construit de 1971 à 1977, est l'œuvre des architectes Renzo Piano et Richard Rogers. Dans le quartier de Beaubourg, avec ses 8 niveaux de 7 500 m² chacun, le centre est immanquable...

A ses abords, on peut notamment remarquer la fontaine Stravinski, qui évoque l'œuvre musicale du compositeur russe. Elle a été réalisée en 1983 par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Ses sculptures mécaniques et les sons que produit la fontaine sont annonciatrices de la visite qui suit...

Certains critiques comparent son aspect extérieur à une raffinerie de pétrole. En fait, l'intention des architectes était de placer les services de logistique hors du corps du bâtiment afin de consacrer la totalité de l'intérieur à sa vocation de musée. Par exemple, les tuyaux bleues sont des conduites d'air conditionné.

Le portrait du hall rappelle que Georges Pompidou est l'initiateur de ce projet. Et ce, afin d'enrayer le déclin de Paris sur la scène artistique d'alors, et pour créer dans la capitale un grand monument représentatif de l'architecture de la seconde moitié du XXe siècle.

On accède au musée par la diagonale des escaliers roulants extérieurs. Puis, on débute la visite du 4ème étage consacrée à la période contemporaine (après 1960).

D'entrée, on est mis dans l'ambiance avec la Crucifixion (vers 1965) de Niki de Saint Phalle.

Personnellement, je ne porterais pas Le Manteau (1962) d'Etienne-Martin. Selon lui, sa symbolique rappelle la fonction réparatrice née de la perte d'une maison d'enfance et du travail du deuil. Au fond à droite, ce n'est pas une cage à poule, mais Dessin Fil de fer (1958-1960) du même "artiste".

Groupe de 13 (1968) est l'hommage à Hamnesty International d'Eva Aeppli.

Flag # 30 Between us and the breeze (2008) de Sara Rahbar. Si on traduit son jargon, son travail reflète les questions existentielles qui la taraudent.

Tableau n°1 (1992) de Sylvie Fleury. Pour cette dernière, la fourrure est une manière de revoir le monochrome en ajoutant le côté soft.

Passons à Denkifuku (1956/1999) d'Atsuko Tanaka. C'est une robe électrique.

Monique Frydman a réalisé Rouge Cardée (2004). Elle doit être peintre en bâtiment.

Le cavalier blanc (1972) d'Aurélie Nemours !?!

Cette grosse chose rouge, c'est My Flower Bed (1962) de Yayoi Kusama. Elle se compose de ressorts de lit et de gants de coton peints. L'auteur représente ses hallucinations pour y échapper... le pauvre. Derrière, vous pouvez apercevoir une œuvre sans nom de Lee Bontecou datant de 1966.

Et puis il y a Bloc sanitaire "Savoie" (1972-1974) de Charlotte Perriand. Eh oui, c'est une salle de bains équipée avec baignoire, lavabo et WC.

Pied (1968) de Nicola L. C'est un siège qui a été édité à 50 exemplaires.

Délivré (2005) de Nathalie Elemento. C'est un mobilier à se souvenir qui symbolise la mémoire : nous accumulons des données que l'on doit ensuite réordonner...

En 2002, Cristina Iglesias a réalisé ces... tapis, tissés de manière à faire apparaître des messages tel "oriblevisage".

Ligne de crin (1994) de Pierrette Bloch. Si vous photographiez vos toilettes, vous pourrez sûrement exposer votre cliché dans ce musée.

Mais elle est où Latourbe ? Eh bien dans le miroir de Marie Bourget (1988).

Attention où vous marchez ! A un moment j'ai vu une poubelle, je me demande encore si c'était une oeuvre d'art.

Hybrid Song Box, 4 (2008) d'Angela Bulloch qui nous explique que l'œuvre se construit en tant que question, au lieu de constituer une réponse... facile !

Dr.jéjé trouve Size does not matter, age does matter (2006) d'Elke Krystufek particulièrement immonde.

Avec Fuck painting #1 (1969) Betty Tompkins est un précurseur ! Aujourd'hui, il y a des milliers de sites internet artistiques...

On se dirige maintenant à l'étage au-dessus qui couvre la période moderne (1905-1960). Au passage, on peut jeter un coup d'œil aux terrasses...

... qui nous offrent de jolies vues sur Paris.

A cet étage, on trouve des œuvres émanant d'artistes célèbres tels Fernand Léger, Jean Dubuffet, Joan Miró, Robert Delaunay, Salvadore Dalí, ou Pablo Picasso comme la Femme en bleu (1944).

Dr.jéjé aime beaucoup Le violoniste à la fenêtre (1918) d'Henri Matisse.

Ici, L'homme à la guitare (1914) de Georges Braque.

Bon, on retrouve quand même des œuvres abracadabrantes comme ce Loup-table (1939/1947) de Victor Brauner. En fait, c'est un renard naturalisé.

Vous aimez Torture-Morte (1959) de Marcel Duchamp, inventeur des ready-made ?

Femelle-miroir II (1953) de Simon Hantaï qui mélange une huile sur toile avec des ossements.

La Pisseuse (1965) de Picasso.

On termine la visite avec une toile de Judit Reigl qui me fait penser à mes copains du Sud-Ouest, Ils ont une soif insatiable de l'infini (1950).

Si vous n'êtes pas du genre à vous prendre au sérieux, et que vous avez envie de vous payer une bonne petite tranche de rigolade, Dr.jéjé vous recommande de visiter ce musée où de nombreuses autres œuvres vous attendent.

2 commentaires:

  1. On sent un certain scepticisme du Dr.Jéjé quant à l'art contemporain...



    Pour la réponse des "copains du Sud Ouest", se référer au tableau de Betty Tompkins.

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  2. il reste un peu de travail à faire, voir ne suffit pas

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