mercredi 11 août 2010

Le musée de l'Orangerie

Le musée de l’Orangerie se situe dans le jardin des Tuileries, dans le 1er arrondissement (lignes 1, 8 et 12, station Concorde). Le bâtiment a été construit en 1852 pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries. Dans les années 1920, l'orangerie est choisie par Claude Monet pour accueillir Les Nymphéas que le peintre vient de donner à l'État. Puis, en 1965, le musée est transformé pour abriter la collection Walter-Guillaume, cédée également à l'État français.

Avant de visiter l'œuvre de Monet, disposée dans deux grandes salles, vous devez passer par une pièce entièrement blanche, dessinée par l'artiste, afin de créer un "sas de décompression" entre l'agitation de la ville et ses peintures.

En offrant Les Nymphéas à la France, au lendemain de la guerre de 14-18, Monet souhaitait offrir aux Parisiens un havre de paix en les invitant à une contemplation devant la nature peinte à l'infini.

Vous remarquerez que Monet ne représente ni horizon, ni haut, ni bas. Les éléments - eau, air, ciel, terre - se mêlent dans une composition sans perspective et rythmée par les fleurs de nymphéas. Le peintre donne ainsi "l'illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage".

On se dirige maintenant au niveau -1 du musée, et on tombe sur un... Monet, Argenteuil (1875).

Mais des œuvres émanant d'autres artistes sont également présentes comme Jeunes Filles au piano (vers 1892) d'Auguste Renoir.

Paysage au toit rouge ou Le Pin à l'Estaque (1875-1876) de Paul Cézanne.

Paysage (1901) de Paul Gauguin.

Nu (1917) d'Amedeo Clemente Modigliani.

Le Navire dans la tempête (vers 1899) du « Douanier » Rousseau.

Portrait de Madame Paul Guillaume (vers 1924) de Marie Laurencin.

Les Trois Sœurs (1916-1917) d'Henri Matisse.

L'Étreinte (1903) de Pablo Picasso.

Arlequin et Pierrot (1924) d'André Derain.

Rue du Mont-Cenis (1914) de Maurice Utrillo.

Le Village (vers 1923) de Chaïm Soutine.

Notez que le musée renferme une curiosité, l'enceinte dite des "Fossés jaunes". Ce sont les restes d'un bastion, construit dans la seconde moitié du XVIe siècle, pour protéger le nouveau palais de Catherine de Médicis des huguenots. Rappelons que cette dernière fit édifier le palais des Tuileries à partir de 1564, où par superstition, elle décida de ne pas habiter. Il fut détruit en 1871 par un incendie à l'initiative des communards.

En sortant du musée, on découvre Le Baiser d'Auguste Rodin. Derrière, vous pouvez apercevoir l'obélisque de la place de la Concorde.

D'autres œuvres de Rodin sont disposées à proximité du musée, telles Ève, Méditation avec bras ou L'Ombre.

Ici, vous pouvez voir un des remarquables bassins du jardin. Tout au fond, il y a le musée du Louvre.

Il est très agréable de se promener dans ce jardin...

... que de nombreuses statues viennent orner.

Vous trouverez notamment des œuvres d'Henry Moore, Roy Lichtenstein, Tony Cragg, Alain Kirili, Étienne Martin, etc.

Ici, on reconnaît aisément le style particulier de Jean Dubuffet avec Le Bel costumé (1973).

Non, une tempête n'est pas passée par là, c'est L'Arbre des voyelles (1999) de Giuseppe Penone.

Dr.jéjé qui a besoin d'un peu de repos va passer quelques jours dans son Sud-Ouest natal, on se retrouve donc fin août.

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