Ca y est, Dr.jéjé est de retour !
Hé oui, entre les fêtes de fin d'année (dans son sud-ouest natal) et son déménagement dans le 20ème (avec tous les désagréments que ça comporte : achat et montage de meubles, papiers de toute sorte à remplir, etc.), le Dr.jéjé a été très occupé. Mais après toutes ces péripéties qu'il a heureusement - en faisant appel à des forces à la fois insoupçonnées et surhumaines - surmontées, il a décidé de se lancer dans la visite de son nouvel environnement immédiat.
Dr.jéjé réside désormais dans la rue de Bagnolet, qui fait la liaison entre le Boulevard de Charonne et la Porte de Bagnolet qui marquent respectivement la limite avec le 11ème arrondissement, et bien sur, la commune de Bagnolet.
Pour commencer, en prenant la direction vers ledit boulevard, puis en empruntant la rue Monte-Cristo, Dr.Jéjé (bien entendu, accompagné de Latourbe) est arrivé à l'église Saint-Jean-Bosco.
C'est un exemple des magnifiques églises que l'on était encore capable de construire dans les années 1930. Ceci dit, elle était fermée lors de notre passage, et un bonhomme (qui sentait le cigare) nous a proposé de nous y faire entrer afin d'y contempler les diverses mosaïques, fresques et vitraux. Mais bon, comme on ne sait jamais, on a décidé d'y retourner une autre fois...
Ensuite, en remontant vers la Porte de Bagnolet, devant le logement du Dr.jéjé se trouve une impasse qui donne sur l'une des entrées du Cimetière du Père Lachaise (qui fera l'objet d'une prochaine visite).
Puis, en continuant notre route, on tombe sur l'église Saint-Germain-de-Charonne. Elle constituait le cœur de l'ancien village de Charonne avant d'être rattachée à Paris lors de son élargissement au cours de la seconde moitié du 19ème siècle. Pour l'anecdote, sachez que la dernière scène du film les tontons flingueurs se déroule dans cette église.
Il faut savoir que c'est l'une des deux seules églises de Paris à être toujours bordée de son ancien cimetière (pour des raisons d'hygiène).
D'ailleurs, on y trouve la sépulture de Brasillach, qui à été fusillé à la libération, et ce malgré une pétition qui demandait sa grâce, dont les signataires vont de Camus à Valéry en passant par Cocteau ou Mauriac...
L'église donne sur la rue piétonne Saint-Blaise, qui fait partie des restes de l'ancienne commune de Charonne (admirez le contraste avec les immeubles contemporains parisiens). Au milieu de cette rue vous trouverez la place des Grès dans laquelle, sous l'ancien régime, se trouvaient le poteau de justice et le carcan d'infamie des seigneurs de Charonne, où les coupables de vols, tromperies ou autres délits étaient exposés aux moqueries et quolibets de la foule (on ne rigolait pas à l'époque).
En poursuivant, toujours sur la rue de Bagnolet, est sis le pavillon de l'Ermitage construit en 1734, dernier vestige du château de bagnolet, ayant appartenu à la duchesse d'Orleans. Par la suite, il est devenu le quartier général des contre-révolutionnaires qui ont tenté de soustraire Louis XVI à son triste destin. Bien sur, ils auront le même.
Enfin, face à la Porte de Bagnolet, rues Jules-Siegfied et Irénée-Blanc entre autres, vous pourrez vous balader dans un lotissement élégamment appelé "la Campagne à Paris", qui date du début du 20ème siècle. Je vous laisse admirer ce petit échantillon de la centaine de maisons hors normes dans la capitale.
mercredi 3 février 2010
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Bah elle est moche comme un cul ton église Saint-Jean-Bosco!
RépondreSupprimerDe toutes façons, les seuls édifices religieux qui soient beaux remontent à une époque où il y avait encore des chrétiens!
Le revivalisme du XIXème qui a couvert la France de verrues pseudo-gothiques ou romanes n'était qu'une tentative pitoyable de prosélytisme superstitieux anachronique...
En tout cas, étonnant, l'urbanisme façon village de Bagnolet. C'est étrange, ça a l'air suspectement propre, j'en déduis que c'est en voie de boboïsation galopante? (béh quoi, c'est pas pire que "gentryfication" comme barbarisme, non?)
En effet Anonyme, mais c'est toute la capitale qui est en voie de "boboïsation". Regarde donc les prix des loyers... Toutefois il reste encore des pauvres à cause des logements sociaux.
RépondreSupprimerSaloperies de pauvres...
RépondreSupprimerEnfin, j'ai bon espoir que la loi Loppsi II va mettre un terme à cette gabegie, et va nettoyer la Ville-Lumière de la crasse plébéienne que le bon préfet Haussmann avait pu laisser résiduellement.
Après avoir déporté tout ce lumpen-prolétariat grouillant en Guyanne ou en Terre-Adélie, on pourra désinfecter les rames de métro au grésil.
Suis-je bête, un bon Kärcher devrait suffire...